Un petit cours de français étonnant Cinq capucins, ceints de corps et sains d'esprit, portaient sur leurs seins le seing du Saint-esprit ! Curieux notre français, n'est - il pas vrai ?
Homographes/homophones... On appelle ceci des "Homographes non homophones" > Car ces mots s'écrivent de la même façon mais se prononcent autrement suivant le sens.... > Pauvres Flamands qui apprennent le français ! > > En français : deux mots composés des mêmes lettres se prononcent toujours de la même façon ! > En êtes - vous bien sûr ? > Voici quelques exemples d’homographes de prononciations différentes ! > > Sortant de l'abbaye où les poules du couvent couvent, je vis ces vis. > Nous portions nos portions, lorsque mes fils ont cassé les fils. Je suis content qu'’ils vous content cette histoire. > Mon premier fils est de l’'Est, il est fier et l’'on peut s'’y fier. > Ils n'ont pas un caractère violent et ne violent pas leurs promesses, leurs femmes se parent de fleurs pour leur parent. > Elles ne se négligent pas, je suis plus négligent. > Elles excellent à composer un excellent repas avec des poissons qui affluent de l’'affluent. > Il convient qu’elles convient leurs amis, elles expédient une lettre pour les inviter, c'’est un bon expédient. > Il serait bien que nous éditions cette histoire pour en réaliser de belles éditions.
Voyons aussi aussi quelques exemples d’homographes de même prononciation :
Cette dame qui dame le sol. > Je vais d'abord te dire qu'elle est d'abord agréable. > A Calais, où je calais ma voiture, le mousse grattait la mousse de la coque. > Le bruit dérangea une grue, elle alla se percher sur la grue. > On ne badine pas avec une badine. > En mangeant des éclairs au chocolat à la lueur des éclairs... > En découvrant le palais royal, il en eut le palais asséché. > Je ne pense pas qu'il faille relever la faille de mon raisonnement. >
> Voici l'exemple le plus extraordinaire de la langue française ! (mots de sens différent mais de prononciation identique)
> Le ver allait vers le verre vert > 1. Le plus long palindrome de la langue française est « ressasser »-On peut donc le dire dans les deux sens. > 2. « Squelette » est le seul mot masculin qui se finit en « ette » . > 3. « Institutionnalisation » est le plus long lipogramme en « e » -C'est-à-dire qu'il ne comporte aucun « e ». > 4. L'anagramme de « guérison » est « soigneur » - Et vice et versa > 5. « Où » est le seul mot contenant un « u » avec un accent grave Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul. > 6. Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot. Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre », « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ». > 7. « Endolori » est l'anagramme de son antonyme « indolore » - Ce qui est paradoxal. > 8. « Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d'être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle.Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l'amour au pluriel. > 9. « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune - des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] > 10. « Oiseau » est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles.
jackie Admin
Nombre de messages : 6607 Localisation : Loiret ( France ) Date d'inscription : 14/10/2006
Oui Gérard, je me souviens avec beaucoup de nostalgie de ce sujet qui avait eu un beau succès, et il y avait eu de très belles compositions, notamment de Brigitte. Que sont devenus tous les participants ??
Quelle magistrale leçon de français du "magister" JM!
Sans vouloir monter sur l'estrade :
< Un gros homme sot, monté sur un cheval, porte une lettre marquée d’un sceau circulaire au roi. La route est longue, le sot emporte donc de quoi boire dans un seau Le cheval trébuche.>
Quelle est la seule manière de bien orthographier cette phrase phonétique :
létroissotombe
mamymum Admin
Nombre de messages : 4798 Localisation : Bretagne Sud Date d'inscription : 14/10/2006
dans le nid bien garni ( c'est la saison) de ce samedi 12 avril:
ESpécialement pour Gérard
Un beau texte, à lire en musique :
"" Tout vient d’une lumière d’avant les hommes, des civelles aux cailloux, des cervelles aux quasars.
J’ai des chemins qui poussent dans ma tête, des pluies qui tombent sans penser. Un mot juste parfois tire un ersatz de feu des choses quotidiennes, un frisson de lucioles de la grisaille du jour, ou bien plante une épine dans la banalité. Ce n’est pas un poème qui pleure sur son sort, plutôt une phrase qui lève des haltères, une métaphore au milieu des outils. À mélanger la terre avec les mots, j’ai l’âme bucolique d’un jardinier verbal arrosant du crayon des fleurs de rhétorique.
C’est la guerre au jardin. Une fourmi à l’aventure parmi les rangs d’oignons est bombardée d’odeurs. Les bibittes à patates ont l’air de petits tanks avec leur dos rond tacheté de cibles noires. Les abeilles atterrissent sur le tarmac en fleurs. Dans ce tableau champêtre, une corneille géante brise la perspective. Le temps mène à l’étable le lent troupeau des jours où l’espace traira les pis gonflés de secondes. Les épines de la pluie rafraîchissent la terre. Les fougères pressées de vivre cachent les os de pierre, l’ossuaire du temps, le charnier des insectes. Dans le dernier détour, je signe sur le mur d’un jet d’encre ou d’urine ce poème naïf. Tout ceci est banal. Les souvenirs ne sont que de l’eau dans l’oreille. Quand je penche la tête, j’entends rire ma mère. Aujourd’hui comme hier, chaque homme qui écrit longe le bord du vide.
Le vide remplit l’homme et tricote l’espoir. Tout est-il vraiment si banal et qu’est la banalité quand elle transpire des gouttes de vies antérieures ou futures ? Il faut savoir ouvrir ses branchies et écouter le souffle de la terre qui rythme les saisons, il faut savoir regarder avec l’œil de l’aigle qui perce les rochers, survoler l’infini fini ou le fini d’infini. Et taire la grande angoisse d’avant la vie et d’après le trépas, là où les interrogations se bousculent jusqu’à tomber dans le vide. Arrêter les instants et voir la mémoire de l’eau se déverser dans les consciences presque endormies.
J’ai déterré les chemins des possibles tout enrayés d’épines, j’ai pris la douleur dans ma main et elle me l’a rendue. J’ai rencontré l’espoir d’un demain et il me l’a rendu lui aussi. Alors je me suis penché sur le monde nouveau que dessinaient mes prunelles avec la fièvre d’un premier matin et je l’ai aimé. Aimer à perdre la raison, à retort et à déraison sans penser qu’une minute suivante viendrait dételer ce bel assemblage.
Pendant ce temps le jardin continue de bruire et de faire régner la grande bataille de la nature en furie permanente. Dans ce combat nul ne gagnera, du moins définitivement, un prédateur est vite avalé par un autre …
Et moi, aurais-je cette faculté de rejoindre l’ataraxie, là où les questions jouent les funambules aveugles ?
Qui suis-je, que dis-tu, toi, ma mère dont le rire s’est éteint il y a bien longtemps et que j’entends toujours comme un appel à poursuivre le positif et broyer les nuages gris ? Qui suis-je ?
Jean-Marc la Frenière
avec:
gerard 35 Admin
Nombre de messages : 10382 Localisation : Ille et Vilaine Date d'inscription : 14/10/2006
Question : je suppose que c'est la municipalité de Bruxelles qui nourrit les parents . Je les vois mal aller chiper les chats et les quelques bestioles vivantes du centre ville .
mamymum Admin
Nombre de messages : 4798 Localisation : Bretagne Sud Date d'inscription : 14/10/2006
Anycha , dommage que tu n'aies pas eu la curiosité de cliquer sur le lien que JM nous a donné plus haut ; les vidéos et le direct sont vraiment émouvants , et quelle attention aimante de la part des parents .
C'est le temps des naissances et du nourrissage chez les oiseaux , c'est le renouveau .
Je me bats avec Windows7 , et le téléchargement et l'installation des programmes .
Bon WE de et bonnes fêtes de Pâques à tous
Dernière édition par mamymum le Sam 19 Avr 2014 - 19:10, édité 1 fois
anycha Grand Bleu d'honneur
Nombre de messages : 4984 Localisation : (16 ) Date d'inscription : 04/01/2011
Mais si MMM , j'y suis allée voir . Na ! Tu connais mal mon taux de curiosité . . . en ce moment de nouveaux locataires sont en train d'emménager dans la résidence et Mr Anycha me dit : " mais arrête de regarder par la fenêtre !".
C'est aussi pour cela que je n'arrive pas à t'envoyer le MP que je me suis promise de t'envoyer !
JièmeK Grand Bleu d'honneur
Nombre de messages : 4172 Age : 89 Localisation : WEMMEL - BELGIQUE Date d'inscription : 02/11/2009