vos coups de coeur et poemes

A Bouckenooghe
(sourire)

La Cité des Eaux

Il était une fois,
Dans le monde des elfes et des fées
Un endroit ou quelques initiés
Pouvaient se rendre
sans courir de danger.

Dans les eaux qui ondulaient
sous le vent léger
et qui l'entouraient
se miraient d'étranges scupltures argentées
d'une finesse jusqu'à présent inégalée.
La lumière violette et bleutée qui s'en échappait
donnait à tout l'ensemble une incroyable beauté
L'homme qui avait réalisé ce projet
Etait disait-on dans le Monde du Peuple Caché,
Un archicte de grand renom .....
Celiandra

Couleurs

Dans ma palette, je mettrai :

Un beau rouge vif, pour atténuer
de tous, le vague à l'âme,
du vert pomme pour graduer
les vivats lorsqu'on m'acclame.

Du pourpre pour aviver ma percale
et m'obliger à mettre des sandales.

Du jaune de Naples dans la literie
assortie à toute la galerie.

De la terre d'ombre au soleil couchant
où je pourrai aller flânant.

Du noir de bougie, afin que mon criquet
puisse chanter dans les bosquets.

Du rouge indien pour mon sari,
afin de danser du Vivaldi.

Plein de jaune ocre apaisant
qui me ferait aller iodlant.

De l'outre mer de Bora Bora
et je jouerai Théodora

Du blanc de titane plein les doigts
pour réaliser l'exploit,
De faire un poème de couleurs
que je vais passer dans l'effaceur.

Nykhol

Bonjour A TOUS
Colette:
merci pour cet espace qui permettra surement a vous tous de laisser quelques belles phrases ici
Nyckol:
il est très bien ce poème


Voici
un autre écrit paru sur mon blog


Par une belle journée de septembre
Je me suis retrouvé prisonnier
Derrière une immense baie vitrée
Alors que je me débattais
Comme un beau diable
Une ombre immense derrière moi ,surgissait
Affolé je me cognais de plus en plus fort contre la vitre
Songeant mais un peu tard
que j’avais était imprudent
Et que ma dernière heure était arrivée

A ma grande surprise
Une main vers moi s’avança
Sans hésiter un seul instant
-Toute peur m’ayant abandonnée-
Allez savoir pourquoi,
Sur un de ses doigts, doucement
Je me posais
Combien de temps restais-je ainsi ?
Un bon quart d’heure, , mais normal
Puisque chut…
c’est une fée

Le temps de prendre son appareil photo
De me sortir sans me brutaliser
dans le jardin voisin
Et de faire quelques clichés
Ainsi que cette vidéo

Moi ,Je ne saurais vous dire
J’étais bien, serein
Avec ma trompe déroulée
Je humais son doux parfum d’hespéridés

Puis délicatement
Elle me posa sur une branche du vieil olivier
Qui sembla apprécier ma présence
Mais je me sentais abandonné
Alors je revins me poser de nouveau
Sur sa main ouverte …

Battant fortement les ailes
Afin lorsqu’elles se touchent
Et émettent ce sifflement particulier
Sensé effrayer les prédateurs
Que je peux rencontrer
Lors de mes incessantes virées
J’agissais ainsi non pas par peur
Mais pour lui montrer mes ocelles
Qui sont, reconnaissez-le de toutes beauté,
Et qui sont mimétiquement
Semblables aux yeux de la gente féline
Les chats en particulier
Je l’ai remercié de ne pas m’avoir blessé
Puis avec regrets je me suis envolé
Vers d’autres contrées.

Au fait je pense que vous m’avez reconnu
Je mesure dans 6cm et
Je suis paon du jour ou
Inachos Io

Poème et vidéo ©
Que vous retrouverez sur mon blog
le monde Secret de Celiandra
http://le-monde-de-celiandra.over-blog.com
Ou sur you tube
https://www.youtube.com/watch?v=JjAukqZQWO4&feature=plcpCeliandra Lou

Musique d’Enya :
Magical World

Envol

Les montagnes tendues vers le ciel
Ambitionnent d'essorer les nuages,
Mais les premiers rayons du soleil
Délivrent, eux, un autre message.

La neige brasille à leur contact,
Commuée en une mer de diamant
Dans un brouillard étiolé, compact
Où va le cerf fatigué, bramant.

Des lueurs à l'haleine bleutée
Attribuent du lustre à la forêt,
La mettant en relief, mazoutée,
Avec des relents de serpolet.

Les feuillus produisent, en silence,
Des bruits furtifs aux ongles d'acier
Qui grincent dans nos têtes et avancent
Lentement vers nos abris côtiers.

C'est l'instant décisif et magique
Où il convient de risquer la vie
Brûlante qui nous rend cyniques
et qu'amèrement on négocie.

Le ciel magenta offre son ombre
Brouillée de fumerolles de miel,
A ceux qui s'endorment et sombrent
Dans une nuit glauque de gospels.


Nykhol

L'âtre



Quand le soleil caresse les vitres
les fenêtres impudiques s'éclairent
et livrent aux regards qui s'infiltrent
l'intérieur de l'habitation fermière.

J'ai souvenance de l'âtre si haut,
qu'on était capables de s'asseoir dedans,
les genoux tout brûlés par le fourneau
et le dos appuyé sur les montants.

Les ombres dansaient dans la grande salle
formant un ballet plein de souvenirs
grand-mère y pétrissait dans une malle,
le pain nourrissant des jours à venir.

La comtoise se faisait silencieuse,
afin de ne pas troubler ni blesser,
le souffle serein de l'âme rieuse
qui hantait tous les moments du souper.


Nykhol

Bravo les filles .

Fractaleuses poétesses vous êtes douées !

La vieille


Cette vieille amie que je reconnais
Aux minceurs de ses orbites flétries,
Il ne me faut point la tromper, jamais
Avec une autre taxée d'incurie.

Attendons de voir où naîtra l'envie,
A l'angle du ventre mou peut-être,
A la fatigue des jambes en survie,
Au coeur qu'on éreinte, vieille ancêtre !

Mais elle, dans la douloureuse lourdeur
De sa chair empoisonnée par les ans,
Subit tous mes assauts sans vrai bonheur
Et voudrait devenir un goéland.

Là-haut, dans l'azur du ciel et de l'eau,
Son corps soudain affranchi de ses peurs,
Monterait au zénith tel un joyau
En libérant enfin son pauvre coeur.


Nykhol